Marie-Madeleine, un amour infini
Je souhaite aujourd'hui rendre hommage à Jacqueline Kelen (voir ici ), auteur dont le verbe est pour moi délectable. J'ai entendu Jacqueline Kelen lors d'une conférence à Marseille et je me suis aperçue qu'elle parle aussi gracieusement qu'elle écrit. Depuis cette rencontre, chaque fois que je lis ses livres, je crois entendre sa voix.
C'est une amie chère qui un jour, sachant que je m'intéressai au mythe de Marie-Madeleine (mythe ne veut pas dire imaginaire), m'a offert Marie-Madeleine, un amour infini.
Je l'ai dévoré en une nuit, emportée par ce verbe flamboyant et je ne m'en suis pas encore remise.
En voici un extrait:
Je n'ai jamais rien compris à l'impureté. Tout est sang, fleuve de sang, et chair profonde. Alors, quand on est la femme Magdeleine, on aimerait dire à sa soeur, à ses amants: ne gardez de la terre que ce fil d'écarlate; ne voyez que la source dans le champ de scories.
Pour voir et entendre Jacqueline Kelen...